«L’activité de formation professionnelle qualifie l’école salésienne jusqu’à devenir le critère de reconnaissance des Salésiens et de leurs œuvres» (le Père Egidio Viganò, Recteur Majeur des Salésiens, 1978).
La Fédération Nationale CNOS-FAP, la structure associative qui actualise en Italie l'expérience éducatif de Don Bosco et des Salésiens, effectue son service éducatif vers la société italienne qui a reconnu en Don Bosco le «saint du travail », le « patron des apprentis », le «père et maître de la jeunesse ».
L'expérience salésienne dans le domaine professionnel est inspirée de Don Bosco, qui depuis 1842 a suivi les jeunes apprentis dans les ateliers de la ville de Turin, en 1853 a fondé pour eux des cours du soir et diurnes, des ateliers de formation à l'artisanat pour devenir cordonniers, tailleurs, relieurs, menuisiers, imprimeurs et forgerons.
Les archives de la Congrégation Salésienne conservent des documents rares: un contrat d’apprentissage (« contratto di apprendizzaggio ») sur papier simple, daté Novembre 1851 ; un deuxième contrat, également de apprentissage (« apprendizzaggio »), sur papier timbré coûte 40 cents, daté 8 Février 1852, et d'autres documents datés autour de 1855, déjà bien structurés et divisés en numéros et paragraphes. Toutes les documents sont signés par l'employeur, l'apprenti et Don Bosco.
L'historien salésien Teresio Bosco commente ces contrats: dans ces écrits Don Bosco oblige les employeurs à employer les jeunes apprentis seulement dans leur métier. Il exige que les corrections soient faites seulement en paroles et non à coups. Il s’occupe de la santé, des jours de repos hebdomadaire et des jours fériés. Et il exige un salaire même au cours de la troisième et dernière année d'apprentissage parce que c’est une année de travail réel. Donc, Don Bosco considérait l'éducation des jeunes comme un facteur fondamental dans la transformation sociale.
De ces origines, la formation professionnelle salésienne a acquis de plus en plus d'importance, prouvée par les situations les plus diverses et difficiles et basée sur un riche patrimoine culturel et pédagogique.
Cent ans d'histoire de «formation professionnelle salésienne» ont été résumés dans un petit livre écrit par l’historien salésien le Père José Manuel Prellezo intitulé «Le scuole professionali salesiane: tappe rilevanti nel primo centenario (1853 – 1953)» (« Les écoles professionnelles salésiennes : étapes importantes au cours du premier centenaire (1853-1953) » ), qui documente les étapes effectuées par Don Bosco et les Salésiens et tout ce qui a été réalisé pour faciliter les progrès dans ce domaine jusqu'en 1953: des programmes scolaires et professionnelles, des normes pour l'organisation des expositions professionnelles générales, une méthode pour apprécier le travail de jeunes artisans, des normes à suivre pour l'examen de promotion des jeunes artisans, des orientations pédagogiques et didactiques pour les maîtres d’art, des réflexions sur l'éducation et la formation professionnelle.